La signalisation assure la sécurité des usagers, leur indiquant où ils se trouvent, les informant de la réglementation, et leur signalant les dangers et les zones de travaux. Elle sert également à fournir des indications, notamment sur les directions à suivre et sur les attraits et services.
Le balisage de la Route verte identifie l’itinéraire emprunté par le réseau de la Route verte. Il est composé d’une balise adoptant la forme d’un écusson, jumelé d’un panonceau de direction, lorsque requis. Des panneaux de signalisation de destination jalonnent également une partie du réseau afin d’aider les cyclistes à se repérer.
En suivant les indications du Guide de balisage de la Route verte, Vélo Québec produit et fournit les balises de la Route verte et le gestionnaire (MRC, municipalité ou gestionnaires mandatés) est responsable de l’installation, en conformité avec le plan de balisage fournit par Vélo Québec, et de veiller à l’entretien des balises.
400 mm sur 300 mm (rapport hauteur/largeur : 4/3)
La balise (I-135) a pour fonction de confirmer à l’usager qu’il se trouve bien sur la Route verte, précisant le numéro de l’axe sur lequel il circule. Les nombres pairs caractérisent les axes nord-sud, tandis que les nombres impairs caractérisent les axes est-ouest.
200 mm sur 300 mm (rapport hauteur/largeur : 2/3)
L’installation des panneaux doit suivre une méthode de jalonnement stricte pour assurer une cohérence et une homogénéité du balisage. En général, la balise doit être installée :
La balise et son panonceau doivent être installés du côté droit de la piste ou de la chaussée, face à la circulation des cyclistes. Lors de la pose, il faut s’assurer que les poteaux soient droits et orientés de sorte que la signalisation soit perçue par les usagers visés.
La balise et le panonceau ne doivent jamais être installés sur le même support qu’un panneau de prescription, d’information ou de danger.
La balise et le panonceau de direction doivent être placés en aval des intersections lorsqu’elles sont contrôlées par un panneau d’arrêt ou un feu de signalisation, et en amont lorsqu’elles ne le sont pas.
La hauteur est mesurée à partir du niveau de la chaussée jusqu’à l’arête inférieure de la balise.
Consultez notre Guide de balisage
La balise (I-135) a pour fonction de confirmer à l’usager qu’il se trouve bien sur la Route verte, précisant le numéro de l’axe sur lequel il circule. Les nombres pairs caractérisent les axes nord-sud, tandis que les nombres impairs caractérisent les axes est-ouest.
Le panneau de signalisation de destination (I-95) indique une destination pour les cyclistes, la distance à parcourir pour s’y rendre, la direction ainsi que certains équipements publics pouvant être atteints par les cyclistes. Le panneau comporte les éléments suivants, de gauche à droite :
Le panneau I-95 peut remplacer la balise de la Route verte et le panonceau. On installe l’un ou l’autre. L’emplacement du panneau est soit :
Référez-vous aux pages 11 et 12 du Guide de balisage pour savoir comment choisir les destinations à inscrire sur le panneau de direction.
Sur la Route verte, la signalisation se démarque par un balisage qui lui est propre, mais aussi par les éléments de signalisation générale : les panneaux de signalisation, le marquage et les feux de circulation.
Les panneaux de signalisation se répartissent en quatre catégories, selon leurs fonctions :
Ils indiquent généralement :
1. une obligation (ex. : P-10 « Arrêt »);
2. une interdiction (ex. : P-130 « Accès interdit aux quads »);
3. un rappel de règlement (ex. : P-270-2 « Passage pour personnes et bicyclettes »).
Ils ont un fond jaune et généralement une forme de losange. Ils indiquent :
1. un point dangereux (ex. : D-230-7 « Pente raide »);
2. ou un obstacle (ex. : D-200-D « Passage étroit »).
Ils ont un fond orange et généralement une forme carrée ou de losange. Ils doivent être installés lors de travaux (responsabilité du gestionnaire). Ils indiquent :
1. la présence de travaux de construction et les détours (ex. : T-90-6-D « Détour »);
2. les dangers et prescriptions qui y sont associés (ex. : T-80-8 « Voie barrée »).
Pour plus de détails sur l’aménagement de détours pour les cyclistes, consultez la fiche technique Détours pour les cyclistes.
Ils ont un fond vert (direction), brun (services publics) ou bleu (signalisation touristique).
Ils sont utilisés pour transmettre de l’information sur :
1. une voie cyclable (ex. : I-135: « identification de la Route verte »);
2. une destination (ex. : I-95 « Direction et acheminement d’une voie cyclable »);
3. un service (ex. : I-420-4 « Halte routière » ou I-520-5 « Bureau d’information touristique »).
Les marques sur la chaussée servent :
Les matériaux disponibles varient en fonction de la localisation et de la durée recherchée :
Des indications supplémentaires sur les matériaux sont fournies dans le guide Aménagements en faveur des piétons et des cyclistes publié par Vélo Québec.
Les marques sur la chaussée s’effacent plus ou moins rapidement en raison de l’exposition aux rayons ultraviolets, à la chaleur et au froid, du frottement des pneus d’automobiles et, surtout, du déneigement et de l’épandage d’abrasifs.
Conséquence : perte d’information pour l’usager et pour les automobilistes, qui peut affecter la sécurité lorsqu’il s’agit de marques de passage au croisement d’une route, de lignes d’arrêt ou de lignes de séparations.
L’entretien consiste à reprendre le marquage, dès le printemps pour le marquage effacé par le déneigement, ou plus tard en saison pour le marquage de plus longue durée. L’utilisation de machines séchant la chaussée et chauffant la peinture permet la réalisation des marques par des températures plus froides.
Une bonne pratique consiste à :
L’utilisation de GPS facilite la prise de données concernant l’état du marquage.
Les feux de circulation servent :
Les cyclistes doivent respecter les feux de circulation servant à guider la circulation automobile, à moins qu’un feu de circulation pour cyclistes soit installé. Ce type de feu peut être installé à l’intersection d’une piste cyclable et d’un chemin public. L’installation d’un panneau de prescription pour cyclistes à un feu pour piétons indique l’obligation pour les cyclistes de traverser une intersection durant la phase réservée aux piétons.
Les feux de circulation peuvent aussi subir des dommages accidentels lors de l’entretien (nivellement, déneigement, etc.), subir des pannes de courant ou être détériorés par le temps.
Conséquence : le feu de circulation peut ne plus être orienté dans la bonne direction et ne plus être visible par les usagers visés. Cela peut créer des confusions aux intersections et éventuellement des accidents.
L’entretien consiste à réparer les feux de circulation pour cyclistes endommagés avant l’ouverture de la saison ou dans un délai le plus court possible pour les dommages qui surviennent en cours de saison. Le gestionnaire doit s’assurer que les feux ne soient pas cachés par la végétation, débris ou tout autre objet.
Une bonne pratique consiste à :
L’utilisation de GPS facilite l’inventaire et la prise de donnée concernant les feux de circulation.
La forme, les dimensions, les couleurs et la localisation de la signalisation sont normalisées par le ministère des Transports du Québec. Ces normes sont présentées dans Signalisation routière, Voies cyclables publié par le ministère des Transports.
Des indications supplémentaires sont fournies dans le guide Aménagements en faveur des piétons et des cyclistes publié par Vélo Québec.
Pour la signalisation des itinéraires cyclables hors route, veuillez consulter le document intitulé La signalisation des itinéraires cyclables hors route réalisé par le ministère des Transports et Tourisme Québec.